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La Belgique domine le Pays de Galles à Cardiff — De Bruyne double, les Diables prennent la tête du groupe

La Belgique a signé un succès capital dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 en battant le Pays de Galles 4-2, lundi 13 octobre 2025 au Cardiff City Stadium. Une victoire construite autour de l’efficacité et de l’expérience belge : Kevin De Bruyne a converti deux penalties, Thomas Meunier et Leandro Trossard ont ajouté leur nom au tableau d’affichage, tandis que Joe Rodon et Nathan Broadhead ont répondu pour les locaux. Résultat : les Diables rouges reprennent provisoirement la première place du groupe J.

Un début gallois et un renversement belge

Le match avait pourtant bien commencé pour les Gallois. Sur corner, Joe Rodon a repris de la tête et a permis aux siens de mener très tôt, donnant un élan qu’on pensait déterminant dans une rencontre à enjeu. Mais la Belgique a rapidement réagi. Après une intervention qui a touché le bras d’Ethan Ampadu sur une reprise de Charles De Ketelaere, l’arbitre, assisté par la VAR, a accordé un penalty que Kevin De Bruyne a transformé pour égaliser. Dans la foulée, Thomas Meunier a profité d’une transition rapide pour donner l’avantage aux visiteurs avant la pause.

La seconde période a confirmé la maîtrise belge : De Bruyne a inscrit un second penalty (76e), cette fois après une main de Jordan James, avant que Nathan Broadhead n’insuffle un sursaut d’espoir aux Gallois. Le contre immédiat de la Belgique, conclu par Leandro Trossard, a toutefois scellé le match et enterré les espoirs locaux. Reuters+1

Les hommes clés : De Bruyne, Doku et la profondeur belge

La performance individuelle la plus marquante est celle de Kevin De Bruyne : double buteur sur deux penalties, le milieu de Manchester City a montré tout son sang-froid dans les moments décisifs. Jérémy Doku, cité par plusieurs comptes-rendus pour son impact offensif, a également mis la défense galloise en difficulté tout au long de la rencontre, offrant plusieurs incursions de qualité et créant des opportunités qui ont libéré De Bruyne et ses coéquipiers. La fluidité de l’attaque belge et la capacité à punir les erreurs adverses (deux mains concédées dans la surface) ont fait la différence. The Guardian+1

Défensivement, si la Belgique a concédé des buts sur phases arrêtées (Rodon) et un coup franc/transition qui a permis à Broadhead de réduire l’écart, l’équipe de Domenico Tedesco a su garder le contrôle du tempo et profiter de sa profondeur de banc pour maintenir la pression. Le rôle d’expérimentés comme Meunier et la finition clinique de Trossard ont été déterminants. Reuters+1

Incident insolite et coup dur pour le Pays de Galles

La rencontre n’a pas été exempte d’anecdotes : un rat a brièvement envahi la pelouse, provoquant un arrêt momentané du jeu — un épisode qui a attiré plus de curiosité que de conséquences sportives mais qui restera dans les images de la soirée. Par ailleurs, la soirée fut marquée par une note émotive pour le capitaine gallois Ben Davies, qui fêtait son 100ᵉ cap mais a dû sortir prématurément sur blessure, alimentant l’inquiétude autour de la défense galloise. L’Équipe+1

Conséquences au classement et enjeux à venir

Avec ce succès, la Belgique prend la tête du groupe J (14 points) et creuse un petit avantage sur la Macédoine du Nord. Wales, elle, voit ses espoirs d’une qualification directe s’amenuiser et se retrouve désormais engagée dans une lutte à deux (ou trois) pour le second strapontin et les places de barragistes. Plusieurs médias précisent que la Belgique pourra s’approcher fortement de la qualification directe en cas de victoire lors de son prochain rendez-vous contre le Kazakhstan, programmé le 15 novembre 2025 à Astana. Reuters+1

Pour le Pays de Galles, la route devient plus raide : Craig Bellamy et son staff devront compenser l’absence éventuelle de certains cadres et améliorer la discipline défensive, notamment sur phases arrêtées et les appels au pressing qui ont coûté deux mains dans la surface. La question de la rotation et de la gestion des blessures (Ben Davies) sera centrale d’ici les prochains matches internationaux. ESPN.com+1

Analyse tactique rapide

  • Belgique : a joué sur ses forces — possession intelligente dans le camp adverse, appuis sur les ailes avec Doku et Trossard, et utilisation des frappes en profondeur pour casser les lignes galloises. L’équipe a montré une capacité à transiter rapidement de la perte de balle à l’attaque, et, surtout, à provoquer des fautes dans la surface adverse.
  • Pays de Galles : a bien débuté, avec une organisation compacte sur corner (but de Rodon), mais a peiné à contenir la mobilité belge. Les fautes dans la surface et une certaine naïveté défensive ont coûté cher. Le collectif gallois devra retrouver de la discipline et de la sûreté technique pour espérer inverser la tendance lors des prochaines rencontres. Sky Sports+1

Où cela laisse-t-il les deux sélections ?

Pour la Belgique, ce succès à l’extérieur est un message fort : l’équipe paraît apte à gérer les matchs à haute intensité et à transformer les moments-clés en buts — qualité indispensable pour un chemin sans faute vers la Coupe du Monde 2026. Pour le Pays de Galles, la marge d’erreur est désormais mince : la suite du calendrier demandera plus de constance et, probablement, un soutien fort du public lors des prochains rendez-vous à domicile. Reuters+1

Conclusion

La soirée de Cardiff restera dans les mémoires belges comme une réussite collective animée par la classe d’un meneur d’hommes — De Bruyne — et la capacité d’une sélection à capitaliser sur les détails. Pour les Gallois, la désillusion est nette mais le groupe dispose encore des armes nécessaires pour se battre jusqu’au bout. Reste à voir qui saura mieux négocier la suite du parcours : des Belges confiants et pragmatiques, ou des Gallois combattifs mais intermittents.