Grand Prix du Mexique 2025 — Résultats des Qualifs et enjeux pour la course

Le samedi 25 octobre 2025, au mythique Autódromo Hermanos Rodríguez de Mexico City, les qualifications du Grand Prix du Mexique ont livré une séance spectaculaire et révélatrice pour la fin de saison. Lando Norris (McLaren) a signé la pole position en 1:15.586, devançant Charles Leclerc (Ferrari) et Lewis Hamilton (Ferrari) — un résultat qui relance la dynamique en tête du championnat et complique la tâche de certains prétendants au titre.

Voici le compte rendu complet des performances, le top-10, les enseignements techniques et les conséquences sportives avant la course dominicale.

Résultats : le Top-10 des qualifications (Mexico City, Q3)

1. Lando Norris (McLaren) — 1:15.586 (pole) ;
2. Charles Leclerc (Ferrari) — +0.262 ;
3. Lewis Hamilton (Ferrari) — +0.352 ;
4. George Russell (Mercedes) — +0.448 ;
5. Max Verstappen (Red Bull) — +0.484 ;
6. Kimi Antonelli (Mercedes) — +0.532 ;
7. Carlos Sainz (Williams*) — +0.586 ;
8. Oscar Piastri (McLaren) — +0.588 ;
9. Isack Hadjar (Racing Bulls) — +0.666 ;
10. Oliver Bearman (Haas) — +0.874.
    *Carlos Sainz encourt une pénalité de cinq places sur la grille (sanction moteur), qui modifiera l’ordre effectif au départ.

Ces temps sont confirmés par la couverture officielle et les principaux médias sportifs ; la performance de Norris ressort d’autant plus qu’elle représente la première pole de McLaren au Mexique depuis 1990.

Ce qui a fait la différence — lecture technique

1. La piste et l’altitude

Le circuit de Mexico, situé à plus de 2 200 mètres d’altitude, pénalise l’appui et modifie le comportement des moteurs et des pneus : les voitures perdent du grip mécanique mais gagnent en puissance relative d’un moteur atmosphérique. Les équipes doivent donc trouver un compromis entre charge et vitesse de passage en courbe — et McLaren a trouvé la bonne fenêtre pour Norris lors de sa boucle parfaite en Q3.

2. Le timing et la température

La lutte s’est jouée sur des runs courts en fin de séance, quand la température est tombée et que les pneumatiques retrouvaient un meilleur rendement. Norris a exploité ce créneau — Leclerc et Hamilton ont frôlé la pole, mais n’ont pas pu améliorer suffisamment.

3. Une Red Bull en retrait

Max Verstappen, cinquième, n’a jamais semblé à l’aise sur ce tracé lors de la séance ; son châssis et le feeling pneumatique n’ont pas été au niveau des adversaires. Verstappen le reconnaissait après la séance : la RB a manqué d’adhérence et de cohérence en Mexico. Cela offre à ses rivaux une fenêtre stratégique à exploiter en course.

Les enseignements pour la course

Avantage stratégique pour Norris et McLaren

Partir en pole ici est un atout majeur : le droit de choisir la stratégie initiale, l’opportunité d’éviter le trafic à la sortie des premiers virages et de contrôler la consommation des pneus. McLaren a montré une vitesse pure et une stabilité en un tour ; en course, la gestion des stints et des Safety Cars sera déterminante.

Ferraris prêtes à contester

Leclerc et Hamilton positionnés 2ᵉ et 3ᵉ promettent une course offensive de la part de Ferrari, qui a optimisé sa monoplace pour les faibles appuis nécessaires ici. Leur présence en première ligne devrait monopoliser l’attention des McLaren et gêner une Red Bull en difficulté.

Impact sur la bataille pour le titre

Avant le week-end, Oscar Piastri et Lando Norris formaient un duo McLaren dominateur du championnat ; la pole de Norris accentue la pression sur Piastri (8ᵉ en Q3) et sur Max Verstappen (5ᵉ) : si Norris convertit sa pole en victoire, il pourra reprendre (ou conforter) l’élan dans la course au titre — surtout dans une fin de saison où chaque point comptera. Les qualifications ont donc ravivé la bataille sur la route du championnat.

Pénalités et ajustements de la grille

• Carlos Sainz : 5 places de pénalité pour changement de composants moteur ; son résultat réel au départ sera donc relégué — attention à la redistribution des places dans le top-10 effectif.
• D’autres pénalités éventuelles (par exemple pour changements de boîtes ou infractions durant les qualifications) seront confirmées par la FIA avant la grille officielle. Restez connectés aux communiqués officiels pour l’ordre final du départ.

Les outsiders à surveiller

• George Russell (Mercedes, P4) : régulier et capable de surprendre, surtout si la course tourne au développement stratégique (Safety Car, changements intempestifs).
• Isack Hadjar (Racing Bulls, P9) et Oliver Bearman (Haas, P10) : jeunes talents qui ont montré une belle vitesse en une session ; en cas d’ouverture, ils peuvent profiter des neutralisations pour viser un top-6.

Scénarios de course probables

1. Course contrôlée par Norris : s’il conserve l’avantage au départ, McLaren gérera la course et cherchera un rythme constant — scénario favorable à Norris et préjudiciable pour ceux qui devront remonter.
2. Intervention stratégique (Safety Car) : Mexico voit parfois des incidents (murs rapprochés, humidité passagère). Une neutralisation pourrait redistribuer les cartes et offrir à Verstappen ou Piastri une fenêtre pour remonter.
3. Triple bataille pour les points : avec Ferrari, McLaren et Red Bull proches, la lutte pour chaque place du top-6 sera acharnée ; management pneu et stratégie de ravitaillement feront la différence.

Conclusion — que retenir des qualifs pour le Grand Prix du Mexique ?

Les qualifications du 25 octobre ont offert un ordre inattendu : Lando Norris en pole, deux Ferrari incisives derrière, et une Red Bull de Max Verstappen en retrait. Entre l’altitude qui bouleverse les paramètres aérodynamiques et la présence de pénalités (Sainz), la grille promet une course tactique où la gestion des pneus, le départ et les éventuelles neutralisations seront déterminants. Pour les équipes et les parieurs, c’est un rendez-vous à suivre de près : la course de dimanche pourrait rebattre sérieusement les cartes du championnat.