Dans un match des qualifs pour la Coupe du Monde FIFA 2026 impeccablement négocié, les Diables Rouges ont dominés sans contestation possible le Liechtenstein ce mardi 18 novembre 2025, s’imposant sur le score implacable de 7-0 à domicile. Cette victoire signe non seulement un festival offensif, mais aussi l’assurance d’une participation directe au prestigieux tournoi mondial de l’an prochain.
Un début tonitruant qui plante le décor
Dès le coup d’envoi, les Belges ont imposé leur rythme. Après seulement deux minutes et demie, Hans Vanaken, d’une tête opportuniste à la réception d’un centre du capitaine Youri Tielemans, ouvrait le score, donnant immédiatement le ton à ce qui allait devenir une véritable démonstration. Cette ouverture rapide était précisément dans les plans du sélectionneur Rudi Garcia : « On voulait mettre tout de suite le public derrière nous », rapportait Vanaken après coup.
Le reste de la première période s’écoule sans drame pour les favoris, mais avec une maîtrise tranquille. Le Liechtenstein ne parvient pas à imposer le moindre danger sérieux et reste à l’affût d’un miracle qui ne viendra jamais.
Le tournant du match : l’enchaînement fatal
La deuxième période s’ouvre et l’ampleur du choc devient évidente. Entre les 34ᵉ et 40ᵉ minutes, la Belgique enfonce encore le clou grâce à deux réalisations signées Jeremy Doku, qui s’arroge un doublé en sept minutes chrono. D’abord un tir placé du pied droit dans la lucarne, puis un enchaînement plein d’audace en transformant une récupération rapide en seconde finition dans le même angle.
Puis c’est le déluge : quatre buts inscrits en sept minutes à l’aube de l’heure de jeu. Charles De Ketelaere s’illustre à son tour avec un doublé, confortant la supériorité belge. Le match devient alors une jolie vitrine offensive pour la nation hôte. Finalement, Brandon Mechele et Alexis Saelemaekers assurent également leur présence au tableau d’affichage, pour un festival total de sept buts.
Une qualification qui ne souffre aucune contestation
Avec cette victoire écrasante, la Belgique s’assure une place directe au Mondial 2026, programmée au Canada, au Mexique et aux États-Unis. Elle termine en tête du groupe J, avec 18 points, soit deux longueurs d’avance sur le pays de Galles.
Ce succès était d’autant plus crucial que le parcours des Diables rouges n’avait pas été irréprochable jusqu’alors : un match nul décevant contre le Kazakhstan avait mis la pression sur les épaules du staff et des joueurs. Mais mardi, tout s’est parfaitement aligné.
Analyse tactique : de la fluidité offensive à des bases solides
L’équipe belge a affiché une belle variété offensive : rapidité, mouvement, jeu combiné et transitions bien pensées. Doku s’est montré irrésistible sur son aile, De Ketelaere a profité des opportunités dans la surface, tandis que Tielemans et Vanaken ont parfaitement orchestré les phases de possession.
Derrière, la défense ne s’est pas contentée de défendre une avance : elle a aussi su relancer, faire preuve de sérénité face aux rares incursions adverses et imposer un tempo constant. Comme l’a rappelé Garcia en conférence de presse : l’objectif était de « contrôler le match de bout en bout » : objectif atteint.
De son côté, le Liechtenstein paraît toujours en quête d’une issue favorable : privé de punch offensif, incapable de réagir face à l’armada belge, il concède une nouvelle large défaite, puisqu’il avait déjà perdu 6-0 en septembre contre ces mêmes Belges à Vaduz.
Ce que cela révèle pour l’avenir belge
Ce large succès est évidemment un bon signal pour l’équipe belge, qui montre qu’elle peut encore exploser et aligner les résultats quand la pression monte. On retiendra :
- Une sélection rajeunie dans certains secteurs, mais qui assume pleinement.
- Une efficacité offensive remarquable (7 buts) et une solidité défensive (zéro encaissé) pour ce type de rencontre.
- Une confiance accrue avant les échéances majeures de 2026.
Bien sûr, cette confiance ne doit pas mener à la complaisance : l’attente de l’international belge reste haute, et la génération actuelle a déjà prouvé qu’un relâchement pouvait coûter cher. Mais pour l’heure, le signe est bon.
Et pour le Liechtenstein ?
Pour le petit pays alpin, la route est semée d’embûches. Même s’il s’agissait d’un duel inégal, la méthode était claire : limiter les dégâts, tirer parti des coups de pied arrêtés, et tenter de pousser plus haut le bloc, mais rien n’y fit. Le cumul reprend : difficile de construire un socle solide quand on concède six ou sept buts dans deux rencontres face au même adversaire.
Le défi reste entier : trouver un équilibre entre ambition et réalisme, tout en investissant dans la formation, le maintien de la structure défensive et la capacité à se procurer des occasions. Peut-être faudra-t-il s’appuyer sur la qualité plutôt que sur la quantité. Car la ligne de fond reste simple : quand on affronte une nation d’un calibre supérieur, mieux vaut être armé pour resister, plutôt que pour seulement survivre.
Le public et l’ambiance : Liège en ébullition
La rencontre s’est tenue au Stade Maurice Dufrasne, à Liège, théâtre d’une ambiance bouillante. Le départ fulgurant de l’équipe belge a alimenté un engouement massif parmi les supporters : chaque passe, chaque accélération jamissée a provoqué des applaudissements et des chants. Le lien entre l’équipe et le public, souvent souligné comme un atout majeur, a encore fait la différence.
En conclusion
La Belgique se présente désormais avec sérieux, fluidité et ambition à l’aube de la phase finale de la Coupe du Monde 2026. Cette victoire 7-0 face au Liechtenstein ne sera peut-être pas le sommet de tout l’édifice, mais elle en constitue une brique essentielle. Sous l’impulsion de Garcia, les Diables rouges montrent qu’ils savent faire taire les doutes et répondre avec autorité.
Quant au Liechtenstein, ce match servira peut-être de leçon amère mais utile : les marges de progression sont encore grandes, et les résultats devront venir de l’intérieur avant d’espérer rivaliser.
Pour les amateurs de football belge, et pour tous les passionnés, cette soirée restera l’une des plus abouties de la campagne de qualification. Reste maintenant à confirmer face à d’autres adversaires de rang supérieur.
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