L’EuroBasket 2025 a débuté en grande pompe, confirmant son statut d’événement majeur du calendrier sportif européen. Depuis le 27 août, les premiers matchs de la phase de groupes ont offert un spectacle intense, révélant à la fois la puissance des grandes nations et l’émergence de nouvelles dynamiques. Retour sur cette première semaine de compétition, marquée par des performances individuelles exceptionnelles, des surprises de taille et des confirmations attendues.
La France impressionne dès son entrée
L’équipe de France a débuté son parcours de la meilleure manière. Opposés à la Slovénie lors de leur premier match, les Bleus ont imposé leur intensité défensive tout en s’appuyant sur un Victor Wembanyama intraitable dans la raquette. Avec plus de 20 points et une dizaine de rebonds, la jeune star confirme qu’il est l’un des visages de ce tournoi.
Dans leur deuxième rencontre, face à la Pologne, les Français ont démontré leur profondeur de banc. Le collectif, emmené par un secteur extérieur efficace, a fait la différence. Avec deux victoires en deux matchs, la France s’installe logiquement parmi les favoris de la compétition.
La Serbie, fidèle à son rang
La Serbie n’a pas manqué son entrée. Portée par un Nikola Jokić en grande forme, la sélection serbe a dominé successivement la Finlande et la Géorgie. Sa maîtrise technique et sa capacité à accélérer dans les moments clés en font une équipe redoutable.
La force des Serbes réside dans leur collectif bien huilé : entre rigueur défensive, jeu intérieur solide et adresse extérieure, ils apparaissent comme l’un des adversaires les plus dangereux pour la suite du tournoi.
Les surprises de la semaine
Si les favoris ont répondu présent, la première semaine a aussi réservé des surprises notables. L’une des plus marquantes est venue de la Lituanie, battue par une équipe hongroise surmotivée. Les Hongrois, considérés comme outsiders, ont réussi à imposer leur rythme et à s’appuyer sur une adresse longue distance impressionnante pour décrocher une victoire de prestige.
Autre surprise : la défaite de l’Italie contre la Croatie. Alors que les Transalpins semblaient armés pour entamer leur tournoi avec assurance, ils ont manqué de constance défensive, laissant filer une rencontre pourtant à leur portée. Ce revers met la pression sur les Italiens pour la suite de la phase de groupes.
L’Espagne toujours au rendez-vous
Championne en titre, l’Espagne avait beaucoup à prouver en ce début de compétition. Malgré le départ à la retraite de plusieurs cadres, la Roja reste compétitive. Les Ibériques ont dominé la République tchèque et confirmé leur statut face à la Turquie.
Avec un jeu collectif fluide et une nouvelle génération ambitieuse, l’Espagne montre qu’elle a parfaitement négocié sa transition. La régularité de ses performances laisse entrevoir un parcours solide, voire un potentiel nouveau sacre.
Focus sur les performances individuelles
Au-delà des résultats collectifs, plusieurs joueurs se sont illustrés :
- Lauri Markkanen (Finlande) a brillé malgré la défaite de son équipe contre la Serbie, inscrivant plus de 25 points et confirmant son rôle de leader offensif.
- Luka Dončić (Slovénie), même battu par la France, a montré une nouvelle fois toute l’étendue de son talent, flirtant avec le triple-double.
- Dennis Schröder (Allemagne) a porté la Mannschaft, notamment lors de sa victoire convaincante face à la Lettonie, grâce à sa vitesse et sa maîtrise dans les moments décisifs.
Ces individualités marquantes ajoutent du piment à un tournoi où chaque performance peut faire basculer l’issue d’un match.
Les nations en difficulté
Certaines équipes, en revanche, peinent à trouver leur rythme. C’est le cas de la Turquie, battue à deux reprises et qui devra impérativement réagir pour espérer rallier le tour suivant. Leur manque de constance défensive et d’efficacité dans le money-time leur coûte cher.
La République tchèque, elle aussi, a mal entamé la compétition, enchaînant deux défaites. Une réaction est attendue dès le prochain match, sous peine de voir leurs espoirs s’évaporer prématurément.
Enjeux pour la suite
À l’issue de cette première semaine, plusieurs enseignements peuvent être tirés :
- Les grandes nations comme la France, la Serbie et l’Espagne confirment leur statut.
- Des outsiders comme la Croatie et la Hongrie montrent qu’ils peuvent bousculer la hiérarchie.
- Certaines équipes prestigieuses, à l’image de l’Italie ou de la Turquie, devront rapidement corriger leurs erreurs.
La suite de la phase de groupes, début septembre, s’annonce passionnante. Chaque match aura désormais une importance cruciale, tant pour assurer une qualification que pour obtenir un tirage plus favorable au tour suivant.
Conclusion
L’EuroBasket 2025 démarre sur des bases intenses. En six jours seulement, la compétition a déjà offert son lot de surprises, de confirmations et de performances de haut niveau. Si les favoris semblent tenir leur rang, la compétition reste ouverte et imprévisible, fidèle à la tradition du basket européen.
Les prochains jours seront décisifs pour les équipes en difficulté et passionnants pour les spectateurs, impatients de découvrir quelles nations s’imposeront comme les véritables prétendantes au titre.



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